Financement participatif

Regards d’ailleurs… le récit de Julien

Evidemment, d’autres initiatives que la nôtre voient le jour, similaires et différentes à la fois… Voici ici un autre témoignage breton, dans le Morbihan cette fois-ci : celui de Julien pour la Coopérative Le Champ Commun. De quoi s’inspirer pour notre Bancal !

L’aventure se passe à Augan, commune de 1500 habitants en Centre Bretagne et en lisière de Brocéliande. Et depuis 2010, l’objectif de notre coopérative reste le même : maintenir collectivement nos commerces de proximité en milieu rural. Pour y parvenir, nous agissons et gérons ensemble. Soutenus par une équipe de 13 salarié(e)s à temps plein, 3 associations partenaires (Radio Locale Timbre FM, L’Air de Rien et ESS’entiel Ploërmel), une soixantaine de producteurs (paysans et artisans) et la participation des habitants, les associé(e)s du Champ Commun expérimentent un modèle d’organisation collective qui fait de la rentabilité un enjeu commun, humain et environnemental.

Dans cette démarche de responsabilité collective, nous avons développé au fil des ans : une épicerie -Le Garde-Manger-, un bar-café-concert -L’Estaminet-, une microbrasserie, une auberge et un restaurant -La Cantine. Avec le soutien des artisans d’ici et de chantiers collectifs, nous avons réalisé les travaux nécessaires à nos activités, soucieux de recycler, de ressourcer et d’user de matériaux du coin.

Quelques repères chronologiques…

  • Janvier 2010 : Ouverture de l’Estaminet (Bar),
  • Juillet 2010 : Ouverture du Garde-Manger (Épicerie),
  • Octobre 2012 : Création de la brasserie,
  • 2016 : Ouverture de la salle d’activité,
  • Août 2018 : Ouverture de l’Auberge (26 place de couchage),
  • Février 2019 : Ouverture de la Cantine (resto),
  • Mars 2019 : Première formation CREOPSS (accompagnement à la création de projet)…

Dès le début de l’aventure pour l’achat du bâtiment une SCI a été créée (…) ; elle est désormais composée d’une coopérative et une association. Il n’y a pas ce lien de subordination propriétaire-locataire, c’est à dire qu’il n’y a pas besoin de demander l’aval à un éventuel propriétaire pour tout travaux. Ce détail est extrêmement important dans la vie quotidienne d’un projet comme celui-ci.

Le fonctionnement démocratique voulu par le statut de SCIC (Société Coopérative d’intérêt Collectif) nécessite des réunions, des compte-rendus, des AG, … autant de démarches indispensables pour partager la connaissance, le fonctionnement, la direction que prend le projet. Cela peut parfois être perçu comme lourd, mais fortement nécessaire. Cela se résume par le leitmotiv de la coopérative : « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. »

Par ici leur site internet ; par là tous les renseignements sur notre campagne de financement participatif, et ci-dessous le raccourci pour y contribuer.

 

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