Nous ne sommes pas les seuls à acheter notre local… voici ci-dessous le récit de Valériane, de l’association « Pont-Menou dans les bois », pour insuffler des idées dans notre Bancal !

 

Quelle joie d’apprendre votre projet d’achat commun !

En 2013 je me suis lancée avec une dizaine d’ami·e·s dans une aventure semblable.

Nous avions quitté la ville trois ans auparavant pour nous installer à Poul Rodou, un coin de falaise sauvage en Finistère nord.

Le désir de créer un lieu d’activités (et non un lieu d’habitation) dans lequel nous pourrions nous projeter à long terme se fait alors de plus en plus fort. Nous trouvons une ancienne scierie à racheter, elle est à quelques kilomètres, à Pont Menou. Nous créons notre association, « Pont-Menou dans les bois ». Après négociations, moult réunions et maintes péripéties, nous devenons propriétaires en 2015.

Nous voilà à cette période, un groupe d’une quinzaine de personnes espérant être rejoints, avec une envie de créer, dans ce monde ci, des places fortes, celle-ci en particulier, nous armant face à l’aridité actuelle autant économique que sociale.

Nous cherchions par nos discussions et ce projet, à poser nos désirs pour que de manière pérenne nous ayons un lieu, un asile, un havre, une fourmilière créatrice où nous retrouver aujourd’hui et demain pour faire, créer, apprendre et partager.

Ce sont 2000m2 de hangar que depuis nous aménageons pas à pas.

Et ce sont des pratiques bien diverses qui font corps dans ce même espace et qui aujourd’hui se déploient localement et plus largement.

Il y a des ateliers d’artisans (céramique, métal, menuiserie, charpente, boulangerie…), il y a des chantiers participatifs qui rythment les saisons, il y a des compagnies qui sont accueillies pour des résidences, il y a des concerts, des spectacles, des chantiers encore et encore, des pièces de théâtre, des réunions (beaucoup !), des stages, de la danse, du yoga, du cirque, des cafés parents-enfants, de accueils dans le cadre du planning familial…

A présent nous sommes une cinquantaine d’adultes et une vingtaine d’enfants à faire vivre ce lieu.

Et plus que jamais, au vu du contexte sanitaire et sécuritaire que nous vivons, nous réalisons comme cet endroit est précieux, autant pour nous que pour le territoire et ses habitants. Nous sommes convaincu·e·s de la pertinence de nos choix de vie et de l’urgente nécessité que ces lieux fertiles se multiplient et qu’ils tissent un maillage solide pour soutenir nos pas de côté.

Bon vent les ami·e·s !

 

Par ici leur site internet ; par là tous les renseignements sur notre campagne de financement participatif, et ci-dessous le raccourci pour y contribuer.